Pour ceux qui me suivent sur Instagram ou qui me connaissent personnellement, vous savez que j’ai un chat et qu’elle s’appelle Luna. Ma belle-mère m’a offert ce livre en clin d’oeil et ayant bien aimé » Mamma Maria » de Serena Giuliano, j’étais contente de pouvoir remettre le couvert avec ce roman.
Editions Le livre de poche – 282 pages – Mars 2022
Quatrième de couverture:
Parfois, on pense trouver le soleil en août, mais c’est la lune qu’on trouve en mars.
Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade. Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papa, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?
Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et intrusifs, sa pizza fritta, délicieuse et tellement grasse, son Vésuve, beau et menaçant…
Est-il seulement possible de trouver la paix dans une ville si contrastée ? Mais si ce retour aux sources sonnait finalement l’heure de l’apaisement ?
Luna, qui vit à Milan, revient à Naples, sa ville d’origine, pour s’occuper de son père, hospitalisé. Elle a coupé les ponts avec lui, à cause d’un évènement, qui au départ nous est inconnu. Tout l’agace: la situation, évidemment mais aussi cette ville, avec ses habitants bruyants, sa saleté. Alors elle y va de ces petites critiques, a perdu l’habitude des effusions de sa cousine Gina…elle m’apparait antipathique, au départ, Luna. Dure avec les autres. La confrontation à son passé est particulièrement difficile pour elle.
Pourtant elle apprécie la vue de sa chambre, avec ce Vésuve qui l’a toujours impressionné. Et puis sa cousine fait tout pour lui faire plaisir, l’accueille les bras et le coeur ouverts…finalement, cela fait du bien d’échanger sur ses souvenirs, de manger ses plats aux saveurs si authentiques, qui apaisent l’âme en vérité…et puis voir son père sur un lit d’hôpital, redevenu enfant dans ses paroles et ses gestes, ça toucherait n’importe qui…
Elle va donc choisir de voir cet imprévu de vie, comme une introspection. Elle trouvera des réponses à ses questions et redécouvrira le bonheur de se savoir entourée!
Autant Serena Giuliano m’avait transporté avec Mamma Maria, autant sur ce roman, je n’ai pas été particulièrement chamboulée.
C’était une lecture légère et dépaysante mais elle ne me laissera pas un souvenir impérissable. Si vous souhaitez découvrir l’auteure, choisissez plutôt Mamma Maria, solaire et envoutant!