Chronique issue de mon ancien blog de lecture.
Je connais peu Amélie NOTHOMB et je me suis dit que me lancer dans ce court roman de 128 pages ne présentait donc aucun danger pour moi. C’est parti!
Editions Livre de poche – 128 pages
Quatrième de couverture :
« La colocataire est la femme idéale. »
Saturnine, jeune femme dynamique et au caractère bien trempé, cherche un appartement. Elle se rend à un entretien pour une colocation. Points étranges: l’appartement, luxueux, est loué à un prix défiant toute concurrence et son colocataire est un homme dont la réputation est plus qu’angoissante puisque il serait l’auteur du meurtre de ses 8 précédentes colocataires ( soit dit en passant, ses épouses).
Don Emilio est en effet fort intriguant. Issu de la noblesse, celui-ci tient des discours très arrêtés . Le mystère plane sur ce qu’il est réellement jusqu’à la fin, le suspense sur ce qu’il a réellement commis est fort et jusqu’au dernier moment, on en serait même à douter…
Il est très rapidement subjugué par Saturnine.
Celle-ci, sous l’ivresse de ce luxe qui ne lui coûtera que peu, se prend au jeu et nous allons assister à de nombreux dialogues entre ces deux personnages: échanges intellectuels, méfiance dans un premier temps, puis séduction sous-entendue, Saturnine va tenter de déceler les secrets qui se cachent derrière ce personnage mais surtout tenter de percevoir le mystère de ces disparitions et celui de cette chambre noire où elle ne doit surtout pas entrer sous peine de subir une menace dont elle se doute des conséquences.
« Le monde extérieur me choque par sa vulgarité et son ennui. »
Amélie Nothomb est une auteure qui, auparavant, ne m’intéressait pas du tout. Puis je suis tombée sur un reportage où elle entrainait le spectateur au Japon, pays où elle a vécu et j’ai découvert une facette d’elle que j’ignorais. Depuis, j’avoue avoir de la curiosité pour ses romans.
Elle a effectivement un style bien à elle mais pour le moment, j’ai toujours passé de bons instants de lecture.
C’est donc aussi le cas avec ce petit livre, court et concis: les descriptions sont claires et ne prennent pas le partie sur l’histoire, les dialogues apportent beaucoup de vivacité et de dynamisme.
J’ai aimé redécouvrir l’histoire de Barbe-Bleue avec Amélie Nothomb, j’ai passé un très bon moment et le conseille.
Dans un autre registre, j’avais bien aimé « Riquet à la Houppe » :https://clairebelgato.wordpress.com/2021/04/09/riquet-a-la-houppe-damelie-nothomb/
J’ai l’intention de lire « Soif » où il est question de la crucifixion de Jésus. Amélie a une plume très tranchante qui me dérangeait au début…et puis au final, je m’y suis habituée !
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Ah je vais aller lire les résumés des livres dont tu me parles! Ainsi que ta chronique! Merci Claire!
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De rien, en plus je suis moi-même curieuse de Barbe-Bleue, les grands esprits se rencontrent 😉
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Oui, c’est ce que j’ai vu en lisant ta chronique 🙂
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