Les groseilliers – Anton TCHEKHOV

Je prends plaisir à découvrir les petits livres à 3€, de cette maison d’éditions que j’aime beaucoup. Ces petits volumes permettent de découvrir des auteurs vers lesquels nous ne serions pas forcément tournés. Ou si nous sommes un peu frileux, cela permet de lire à moindre coût !

Pour celui-ci, j’avoue avoir été très influencé par la couverture!

Editions FOLIO – 112 pages – 2015

Quatrième de couverture :
Un quotidien fait de calculs mesquins, une cuisante déception amoureuse, un profond sentiment de désarroi face à la condition humaine…Les personnages de ces nouvelles sont englués dans une existence qui leur rétrécit l’âme, qui éteint leur joie de vivre. Mais peut-être nous invitent-ils à méditer le conseil que se donne l’un d’entre eux : « La vie est effrayante, alors il n’y a pas à se gêner avec elle, brise-la et prends tout ce que tu peux lui arracher avant qu’elle ne t’écrase. »

Qu’est-ce qu’une vie réussie ? Quatre nouvelles pour découvrir un immense écrivain au sommet de son art.

Qui est Anton TCHEKHOV ?

Nationalité : Russie
Né(e) à : Taganrog, Russie , le 29/01/1860
Mort(e) à : Badenweiler, Allemagne , le 02/07/1904
Biographie :

Anton Pavlovitch Tchekhov est un écrivain russe.

Il étudie la médecine à l’université de Moscou et commence à exercer à partir de 1884. Mais se sentant responsable de sa famille, venue s’installer à Moscou après la faillite du père, il cherche à augmenter ses revenus en publiant des nouvelles dans divers journaux. Le succès arrive assez vite, mais il ressent les premiers effets de la tuberculose, qui le contraint à de nombreux déplacements pour trouver un climat qui lui convienne mieux que celui de Moscou.

Il dira que la médecine est son « épouse légitime » et la littérature sa « maîtresse »

En 1878, Tchekhov rédige pour la première fois une pièce de théâtre, laquelle doit avoir pour titre « Sans Père » et est dédiée à Maria Iermolova, une actrice renommée qu’il admire. Mais cette pièce ne rencontre aucun écho favorable à Moscou à cause de ses multiples remaniements tardifs.

Dans les années 1890, Tchekhov se consacre à la dramaturgie : en 1887, il assiste à la création de sa première grande pièce, « Ivanov » puis, entre 1888 et 1889, il écrit plusieurs petites pièces en un acte ainsi que « L’Homme des bois » qui, une fois remaniée en 1896 sous le titre d’ »Oncle Vania », devient sa prochaine pièce importante qui demeure aujourd’hui une de ses pièces les plus connues.

Bien que refusant l’engagement politique, il semble extrêmement sensible à la misère d’autrui. Il ouvre des dispensaires, soigne gratuitement les plus pauvres, et favorise la création de bibliothèques. En 1890, malgré la maladie, il fait un séjour d’un an au bagne de Sakhaline pour témoigner des conditions d’existence des bagnards (« L’île de Sakhaline », 1891).

Trois ans avant sa mort, il se marie avec Olga Knipper, une actrice du Théâtre d’art de Stanislavski. Il meurt en Allemagne, lors d’une cure dans un sanatorium, à l’âge de 44 ans. Il est enterré à Moscou, au cimetière de Novodevitchi.

Dans l’œuvre de Tchekhov, les personnages sont terriblement humains, égarés entre leurs regrets et leurs espoirs. Les nouvelles d’abord (près de 650), le théâtre ensuite (« La Mouette », « La Cerisaie »), font de Tchekhov, de son vivant, outre une gloire nationale, l’un des plus grands dramaturges russes. Il s’inscrit ainsi dans la lignée des géants que sont ses aînés Dostoïevski et Tolstoï.

Mon Avis

Je ne connaissais absolument pas cet auteur et j’ai pris plaisir à découvrir sa plume au travers de ces quatre nouvelles, qui finalement, n’ont pas d’intrigues mais nous présente des personnages atypiques, sans concession et honnêtes.

En donnant un panorama de quatre façons différentes d’occuper son existence, l’auteur met le doigt sur un certain mal de vivre et il nous invite à sortir de notre inertie, à ne pas laisser la quête de la beauté nous échapper pour de fausses passions, pour du confort. Il faut s’entêter à de grandes aspirations, plus hautes que soi et être insatiable.

« La vie est effrayante, alors il n’y a pas à se gêner avec elle ! »

Ces quatre nouvelles constituent donc une lecture revigorante, par-delà les intempéries des paysages russes magnifiquement évoqués et qui me sont complètement étranger ( même si j’avoue que je n’irai absolument pas les visiter maintenant, nous sommes d’accords sur la question ! )

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