J’avais découvert Alessandro Baricco il y a quelques années avec « SOIE » et j’avais beaucoup aimé la poésie de sa plume et j’ai eu envie de retenter l’expérience avec ce titre très court, shoppé en occasion à Gibert Joseph.
Editions FOLIO – 87 pages – 2002
Quatrième de couverture:
Né lors d’une traversée, Novecento, à trente ans, n’a jamais mis le pied à terre. Naviguant sans répit sur l’Atlantique, il passe sa vie les mains posées sur les quatre-vingt-huit touches noires et blanches d’un piano, à composer une musique étrange et magnifique, qui n’appartient qu’à lui : la musique de l’Océan dont l’écho se répand dans tous les ports.
Sous la forme d’un monologue poétique, Baricco allie l’enchantement de la fable aux métaphores vertigineuses.
Il avait dix jours à peine lorsqu’il a été trouvé posé sur le piano de la salle de bal, du bateau de luxe Le Virginian.
Recueilli par Danny Boodman, marin à bord, il décide de le prénommer Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento. Novecento parce qu’il le trouva la première année de ce siècle. Malheureusement, le marin mourut alors que l’enfant avait tout juste 8 ans.
L’enfant, puis l’adulte, devient un pianiste hors pair, le meilleur sur Terre, dixit le narrateur. Les gens sont éblouis lorsqu’ils l’entendent, il marque les esprit de chaque personne qu’il rencontre.
Novecento connait les paysages, les différentes cultures de chaque ethnie et pourtant, il n’a jamais posé un pied à terre. Le simple fait de côtoyer les passagers lui a ouvert les portes du monde. Il a toujours enchainé les traversées sans descendre du bateau, ce qui suscite l’incompréhension du narrateur qui est surtout son ami.
Alors un jour, poussé par celui-ci, Novecento tente de changer de perspective et se lance sur la passerelle…
C’est une histoire touchante, celle d’un pianiste virtuose resté au creux de son cocon et qui pourtant aura marqué les esprits par son talent, sa sensibilité et sa façon de voir le monde, unique et spécial.
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