Il y a quelques mois, j’ai eu ce livre entre les mains pour la première fois et après avoir lu quelques pages, je me suis rendue compte que je n’accrochais pas alors je l’ai mis de côté pour le rendre à ma belle-mère qui me l’avait prêté.
Et puis j’ai vu passé une chronique sur lui, sur Instagram et je me suis dit que j’avais dû passer à côté d’un truc donc j’ai retenté.
Editions GRASSET – 140 pages – 3 juin 2020
Quatrième de couverture:
Alice a 48 ans, c’est une femme empêchée, prisonnière d’elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureux (origines modestes, native de Cambrai, séduite et abandonnée, fille-mère, chassée de chez elle, cabossée par des hommes qui l’ont toujours forcée ou ne l’ont jamais aimée). Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l’a installée près d’elle, à Paris.
Tout change un beau jour lorsque, ayant fait halte dans un salon de thé, Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d’une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur.
Cet homme devient le centre de son existence : elle apprend le japonais, lit les classiques nippons afin de se rapprocher de lui. Enfin, par l’imaginaire, Alice vit sa première véritable histoire d’amour. Pendant une année entière, elle revient se faire masser sans jamais lui signifier ses sentiments, persuadée par quelques signes, quelques gestes infimes qu’ils sont réciproques.
Le jour où elle maitrise assez la langue pour lui dire enfin ce qu’elle ressent, l’homme a disparu…
D’où la lettre qu’elle lui adresse, qui lui parviendra peut-être, dans laquelle elle se raconte et avoue son amour. Tendre, sensuelle, cette lettre est le roman que nous avons entre les mains : l’histoire d’un éveil. Ce qu’Alice n’a pas dit, elle l’écrit magnifiquement. Prête, enfin, à vivre sa vie.
Effectivement cette fois, la graine a pris. Nous plongeons dans un Paris gris et morne, comme semble être la vie d’Alice, héroïne entre deux feux cherchant l’allumette qui rallumera l’ensemble.
Elle va la trouver comme on trouverait une aiguille dans une botte de foin, entre les mains d’un masseur japonais dans un de ses salons de massage que l’on peut trouver dans la capitale.
Elle décide de lui écrire une lettre et ce sont les mots que nous lisons dans ce court ouvrage signé @amandasthers .
Sortant d’une lecture asiatique, je dois dire qu’avec cette lecture, j’ai retrouvé quelques similitudes notamment dans le rythme et les descriptions contemplatives. J’ai aussi retrouvé la délicatesse, la précision des mots choisis.
Notre personnage principale m’a souvent fait de la peine car elle semble avoir toujours subi son entourage sans bouger le petit doigt dans la crainte de briser un équilibre mental fragile.
Cette lettre semble pour elle le moyen de stabiliser l’ensemble.
Sans que ce roman soit un coup de cœur, j’ai apprécié flâner entre ces deux êtres et prolonger encore un peu ce voyage dans les traditions japonaises.
L’avez-vous lu? Connaissez-vous la plume d’Amanda Sthers?
J’apprécie beaucoup ce que propose cette auteure et justement, j’avais beaucoup aimé ce roman. 😘
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Ce livre m’a permis de la découvrir et j’ai bien aimé sa plume! Aurais-tu d’autres livres à me conseiller d’elle?
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J’ai beaucoup aimé « Le café suspendu » que j’ai lu récemment. Très original et je te le conseille fortement. 😉
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Je viens de lire le résumé et il me plait bien. Je me le note ! Merci du conseil!
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Ton allusion à la littérature japonaise m’intrigue…
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Ecoute, c’est fou, la façon dont elle raconte cette histoire m’a vraiment fait penser à de la littérature japonaise. En plus, j’en sors avec Ito OGAWA. C’est très poétique, contemplatif et doux!
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Tout ce que j’aime 🙂
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Ce livre m’intrigue ! Le thème me fait beaucoup penser à »Lettre d’une inconnue » de Stzfan sweig !
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Je ne peux que te le conseiller en plus il est tout petit 🙂
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