Chronique issue de mon ancien blog de lecture.
Après avoir découvert le résumé sur le site » My little book club », je l’avais glissé dans ma wishlist et mon amie Christelle me l’a gentiment offert!
Editions Philippe PICQUIER – 254 pages
Quatrième de couverture:
Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.
J’ai été tout de suite emportée par le petit monde de Rinco.
Quand nous la rencontrons, elle rentre chez elle et découvre son appartement vide: son petit-ami vient de la quitter et d’emporter tous leurs biens même ceux qui n’étaient pas les siens. Pour Rinco c’est le signe d’un nouveau départ, elle prend ce qui lui reste sous le bras et rentre chez sa mère avec qui elle n’a pas une relation des plus tendres.
« L’être humain ne peut pas avoir le cœur pur en permanence. Chacun recèle en lui une eau boueuse, plus ou moins trouble selon les cas »
Dans ce livre, plusieurs éléments sont mis en avant: le pardon, la renaissance, le don de soi et le don d’amour…
L’écriture est poétique et tendre, tout comme le personnage principal que l’on a envie de choyer tant elle est parfois oubliée.
Je conseille fortement cette lecture qui m’a charmé toute en discrétion, mise en appétit ( les plats sont TRES bien décrits et même si certains ingrédients sont typiquement asiatiques, on se fait l’idée que de toute façon cela sera bon) et qui m’a transporté dans une Asie poétique et belle.
« Quand tu prépares à manger, pense toujours à quelque chose d’agréable, il faut cuisiner dans la joie et la sérénité »
Il me tente beaucoup 🙂
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C’était vraiment une très belle lecture!
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Il me tente aussi 🙂
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