Chronique issue de mon ancien blog de lecture.
Je republie cette chronique ici, car ce livre de Michel BUSSI a été un réel coup de coeur, mon préféré de cet auteur et l’un des meilleurs policiers que j’ai pu lire jusqu’à aujourd’hui.
Editions Pocket – 493 pages
Quatrième de couverture:
Tout n’est qu’illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels.
Au coeur de l’intrigue, trois femmes: une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.
Le livre commence avec le meurtre d’un ophtalmo réputé de la ville de Giverny, village cher à Claude Monet. Laurenç Sérennac, l’inspecteur chargé de l’enquête, n’a aucune piste mais seulement une intuition. Celle-ci est-elle justifiée?
Une vieille femme, du haut de son moulin, observe tout ce qui se passe dans ce charmant village, décrit avec beaucoup de couleurs et de précision, ce qui nous donne fortement envie de visiter Giverny (j’y suis allée, depuis, en 2021 et je vous conseille très fortement cette visite, c’est absolument magnifique!)
Seule elle semble détenir les clés de l’enquête.
Elle semble notamment beaucoup s’intéresser à la jolie institutrice du Village, Stéphanie et à une petite fille de 11 ans, Fanette, qui a un don stupéfiant pour la peinture.
Chaque personnage a une histoire, un passé et des rêves: Stéphanie rêve d’évasion, Fanette de percer dans la peinture, Laurenç Sérennac, détenteur d’un humour noir, cherche les preuves de ses convictions, aidé par son acolyte Silvio, futur papa mais dévoué à l’enquête. Chaque acteur de cette histoire est attachant et l’auteur a su nous les décrire avec une telle précision que je n’ai eu aucun mal à les imaginer.
Mais au final qui a tué Jérôme Morval, cet ophtalmologue qui avait l’air de cacher des secrets et surtout pourquoi? Est-ce à cause de sa passion pour les oeuvres de Monet? Ou bien à cause d’une femme ? Ou d’un enfant?
L’énigme ne se résout qu’à la fin, nous laisse coi et sa résolution est complètement inattendu: Michel Bussi nous manipule avec un talent remarquable tout au long de ce livre et quand je l’ai fermé, j’ai seulement été capable de me dire à voix haute » et bein ça alors! »
J’ai donc été complètement intégré dans cette enquête et ai erré dans les paysages de Giverny et dans la vie des personnages avec beaucoup de plaisir: la lecture est fluide et très addictive!
J’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre tant que je ne l’avais pas terminé. C’est un réel coup de coeur pour moi!

Tu me donne envie de le relire !
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Tellement bien ce roman!
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