Depuis quelques semaines, les bouchons ayant de nouveau fait leur apparition sur nos routes, j’écoute le podcast de Caroline NOGUERAS : Home(icides).
Elle a notamment consacré une saison à l’affaire Troadec et ce livre a été cité. J’ai donc voulu aller plus loin en le découvrant car je suis fan de faits divers ( je ne suis pas folle vous savez…).
Voici mon avis!
Editions DENOEL – 250 pages
Quatrième de couverture:
Fin février 2017, la famille Troadec disparaît mystérieusement à Orvault, près de Nantes. Dans leur pavillon, du sang nettoyé à la hâte est bientôt détecté en grande quantité. Mais où sont les corps ? Qui s’est livré à un tel déchaînement de violence et pour quelles raisons ? Ce fait divers qui passionne la France va marquer à jamais la jeune journaliste Anaïs Denet, dont c’est la première grosse affaire.
Son besoin de comprendre ce quadruple homicide va tourner à l’obsession. Appliquant ou contournant les règles fraîchement acquises à l’école de journalisme, elle apprend à enquêter sur le tas et finit par gagner sa place parmi les faits-diversiers aguerris. À la fois histoire criminelle et récit d’apprentissage, Troadec et moi explore sans fausse pudeur les tréfonds de l’âme humaine.
J’ai complètement été mangé par ce livre : impossible de le lâcher.
Ce fait divers a remué toute la France de par sa violence et le mobile, incongru.
La jeune journaliste, Anaïs DENET, dont c’est la première grosse affaire, souhaite comprendre ce quadruple homicide au point que cela tournera à l’obsession. Ce livre ne parle pas que de l’affaire mais aussi des rouages d’une enquête de faits divers et c’est palpitant!
Le rythme est effréné, les émotions bousculent physiquement et psychologiquement la journaliste que nous voyons petit à petit manger par son enquête. C’est éprouvant mais son obsession est intense.
Elle est persévérante, courageuse, franchira ses propres limites parfois mais sa part d’humanité distillera pendant toute son enquête ce qu’il faut pour affronter l’innommable. Tout au long de son récit, elle n’oubliera jamais de rappeler la condition d’humain des témoins et des proches ce qui a rendu son approche bienveillante.
