Le soleil et ses fleurs est le premier ouvrage que je découvre de Rupi KAUR. J’en avais entendu que du bien. Lors d’une promenade parisienne, je suis tombée sur celui-ci et après avoir lu quelques pages avec ma soeur, j’étais conquise. Je me suis toute de suite retrouvée dans certains de ses textes. Ma soeur me l’a offert et je l’ai lu lentement, pour apprécier chaque mot.
Editions POCKET
Quatrième de couverture:
Après le phénoménal succès de lait et miel, Rupi Kaur revient avec un deuxième opus, le soleil et ses fleurs. Mêlant de courts textes en prose à des dessins aux traits élégants et simples, sa poésie se tient à la frontière des genres – inclassable et universelle.

J’ai toujours aimé la poésie : Prévert, Baudelaire, Hugo. La beauté de leurs écrits est indéniable et nous rappelle à quel point la langue française est belle.
Mais avec Rupi Kaur, c’est autre chose. En plus de jouer avec les mots, elle touche la tête, le coeur et l’âme. Ses textes, accompagnés d’illustrations qu’elle dessine elle-même, bouleversent, de par les émotions qui en découlent, la force et en même temps la délicatesse des mots qu’elle choisit et leurs puissances.
« Pour guérir,
tu dois
aller à la racine
de la blessure
et l’embrasser
en remontant le long de la tige. »
Plusieurs thèmes sont abordés plus précisément dans cet opus: la reconstruction, la confiance en soi, l’héritage que les parents transmettent, le poids des traditions, l’amour qui meurt et qui renaît, la volonté de s’émanciper. Elle profite de sa plume pour dénoncer, aussi, notamment la condition des femmes dans le monde, le droit à l’éducation et à disposer de son corps et de sa capacité intellectuelle comme on l’entend.
Rupi Kaur a réussi à me toucher car nous avons tous ressenti un jour ce qu’elle décrit dans ses textes: la perte de quelqu’un que l’on aime, le sentiment d’injustice face à certaines situations, le manque, la solitude, l’abandon mais aussi la joie spontanée et éphémère d’un instant, la fierté d’appartenir à un pays, l’amour qui monte crescendo en soi…
« Quelle est la plus grande leçon qu’une femme devrait apprendre?
Que depuis le premier jour,
elle a déjà tout ce dont elle a besoin à l’intérieur
d’elle-même.
C’est le monde qui l’a persuadée du contraire. «
Ce livre est à glisser entre toutes les mains, pour sa justesse et sa puissance, sa force et les émotions qu’il procure, enfin, pour son universalité.
Je file me procurer son premier opus Lait et miel et revient très vite vous reparler de Rupi Kaur.

Goood article! We are llinking too this greatt article on our site.
Keeep uup the good writing.
J’aimeJ’aime
Je note ce recueil parce que ça fait longtemps que je n’ai pas lu de poésie.
J’aimeJ’aime
Il est vraiment top, je te conseille aussi Lait et Miel de cette même poétesse!
J’aimeAimé par 1 personne
Je l’ai fini pas plus tard qu’hier soir ! j’ai adoré les thèmes abordés, notamment le rapport au corps féminin, qui m’a d’autant plus parlé que j’ai vécu des troubles alimentaires. Elle a très bien su dénoncer cette pression psychologique qui fait tant de dégâts. Et l’image de renaissance par la métaphore de la fleur qui pousse m’a serrée le coeur ! Beaucoup d’espoir dans ce joli livre jaune soleil !
J’aimeJ’aime
Tu as très bien résumé ce recueil de poèmes! J’aime beaucoup Rupi Kaur. Je n’ai pas encore lu Home Body. L’as tu lu?
J’aimeAimé par 1 personne
non,pas encore !
J’aimeJ’aime